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Libération
Reportage

En Vendée, un projet de surf park indigne les habitants : «A 250 mètres de la mer, c’est une aberration, non ?»

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Une méga piscine de 120 mètres sur 120 dans laquelle déferleraient des vagues artificielles pourrait être construite à Talmont-Saint-Hilaire, tout près de l’océan. Un collectif d’opposants mène la fronde contre une structure vorace en eau.

A Talmont-Saint-Hilaire, en Vendée, un surf park artificiel pourrait ouvrir ses portes en 2027. (Francis Leroy/Hemis. AFP)
ParMarine Dumeurger
envoyée spéciale à Talmont-Saint-Hilaire (Vendée)
Publié le 28/07/2025 à 9h18

En ce début juillet, les embruns chassent la canicule qui assomme la France. Sur le sentier du littoral, retracé après la tempête Xynthia et à cause de l’érosion, Maryline Charneau, riveraine et membre du collectif «AC de vagues Talmont Saint Hilaire», profite de la fraîcheur de l’air, tout en s’attardant sur la vue : d’un côté la forêt de pins et son ombre bienvenue ; de l’autre, l’océan qui écume. «Nous sommes sur une des rares portions de la côte vendéenne encore épargnée par les constructions.»

C’est ici, à Talmont-Saint-Hilaire, qu’un surf park artificiel pourrait ouvrir ses portes en 2027. Le projet est pharaonique : une immense piscine de 120 mètres sur 120, construite sur le parking de l’aquarium local, et composée de deux bassins triangulaires où deux vagues d