En ce début juillet, les embruns chassent la canicule qui assomme la France. Sur le sentier du littoral, retracé après la tempête Xynthia et à cause de l’érosion, Maryline Charneau, riveraine et membre du collectif «AC de vagues Talmont Saint Hilaire», profite de la fraîcheur de l’air, tout en s’attardant sur la vue : d’un côté la forêt de pins et son ombre bienvenue ; de l’autre, l’océan qui écume. «Nous sommes sur une des rares portions de la côte vendéenne encore épargnée par les constructions.»
C’est ici, à Talmont-Saint-Hilaire, qu’un surf park artificiel pourrait ouvrir ses portes en 2027. Le projet est pharaonique : une immense piscine de 120 mètres sur 120, construite sur le parking de l’aquarium local, et composée de deux bassins triangulaires où deux vagues d