«Relax, il nous reste encore quatorze heures pour sauver la Terre», «Fin du monde à vendre, tout doit partir», «L’émission Love Island annulée en raison de la montée des eaux». Assis sur les marches devant la National Gallery de Londres, une poignée de militants d’Extinction Rebellion (XR) prennent la pose en feignant de lire de faux journaux aux titres apocalyptiques. Face à eux, plusieurs centaines de personnes venues en soutien du mouvement de désobéissance civile non violent ce lundi dans la capitale britannique. Les drapeaux roses, bleus, orange ou verts arborant le sigle de XR contrastent avec les gilets jaunes de la Metropolitan Police qui encerclent Trafalgar Square.
«C’est parti ! Sauvons notre avenir !» lance joyeusement une militante, en brandissant une pancarte sur laquelle on peut lire «Demandez-nous notre avis, assemblées citoyennes». Le mouvement, qui se bat pour convaincre les gouvernements d’agir face à l’urgence climatique et écologique, lançait ce lundi son «impossible rébellion». Durant deux semaines, les militants vont réaliser plusieurs actions dans Londres, visant entre autres le quartier d’affaires de la City. Du haut des marches de la National Gallery, la cofondatrice du réseau de solidarité internationale de XR Esther Stanford-Xosei lance les hostilités. D’une voix assurée, elle appelle à ne pas oublier ceux qui vivent dans les pays en développement les plus touchés par la crise climatique.
«Les gens se sentent directement touchés»
Nelly et Cla