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Alerte rouge

Giec : un nouveau rapport encore plus sec

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Déplacements des populations et espèces, canicules extrêmes, submersion des villes littorales… Un nouveau rapport du Giec dresse le tableau des bouleversements actuels et futurs générés par le changement climatique. De gros efforts, notamment de la part de nos gouvernants, restent à faire pour s’adapter.

Le Bangladesh compte parmi les pays qui risquent d'être particulièrement touchés par la montée des eaux induite par le réchauffement climatique. (Jean-Michel Delage/Hans Lucas. AFP)
ParAurore Coulaud
Margaux Lacroux
Journaliste - Environnement
Publié le 28/02/2022 à 11h59, mis à jour le 28/02/2022 à 17h14

Il est désormais connu comme «le rapport cataclysmique qui avait fuité». En juin, un brouillon du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) avait été dévoilé ; il donnait un avant-goût des impacts dévastateurs du changement climatique. Ce lundi, le document est officiellement rendu public, après avoir été approuvé par les 193 Etats membres de l’Organisation des nations unies (ONU). Elaboré par 270 scientifiques, il «est un avertissement terrible au sujet des conséquences de l’inaction», a déclaré Hoesung Lee, président du Giec.

Après une première partie en août sur l’état du climat actuel et futur, ce deuxième opus du sixième rapport du Giec, basé sur l’évaluation de 34 000 publications scientifiques, est dédié aux conséquences concrètes du changement climatique sur nos vies et notre capacité à nous adapter, surtout au moyen de solutions basées sur la nature. Près de 4 000 pages détaillent les répercussions sur nos habitats, notre économie ou encore notre santé, y compris à l’échelle des continents, présentant notamment l’impact de ce phénomène en termes de