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Gouvernement et écologie : chronique d’un an de recul

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Depuis le départ d’Elisabeth Borne de Matignon, l’environnement a cessé d’être une priorité de l’exécutif. L’actuel Premier ministre, François Bayrou, préfère entonner le refrain d’une droite en plein backlash en ciblant les policiers de la nature plutôt que de déterrer des dossiers enlisés.
Passation de pouvoir entre Marc Fesneau et Annie Genevard (Agriculture) avec Agnès Pannier-Runacher (Ecologie), le 23 septembre. (Nasser Berzane/Abaca)
publié le 30 janvier 2025 à 20h55

Lâchés en rase campagne ou, pire, livrés en pâture. Depuis que François Bayrou les a accusés de commettre «une faute» en allant procéder à leurs contrôles «une arme à la ceinture, dans une ferme déjà mise à cran par la crise», les agents de l’Office français de la biodiversité ne décolèrent pas. Une grève générale et inédite est prévue ce vendredi 31 janvier. Le directeur adjoint de cabinet du Premier ministre, Louis Margueritte, devait tenter de rattraper le coup après la charge de son patron. Les syndicats de l’établissement public, reçus le 24 janvier à Matignon, sont ressortis du rendez-vous plus énervés encore, butant sur le refus du chef du gouvernement «d’adresser à tous les agents une lettre signée exprimant son soutien ferme à chacun d’entre eux».

Consacrer aussi peu de place à l’écologie, dans