Il a avancé de deux mois en vingt ans. Ce 28 juillet fixe le jour du dépassement planétaire. Désormais, tout ce que nous consommerons d’ici au 31 décembre «consistera à grignoter le capital de la planète», insiste Laetitia Mailhes, directrice des initiatives spéciales pour le Global Footprint Network, qui calcule tous les ans le stade auquel on commence à vivre à crédit sur les ressources naturelles de la planète. Autrement dit, «nous consommons 75% de plus que ce que la planète peut produire de manière durable». Jour du dépassement de la France, jour du dépassement des poissons… Le concept est aujourd’hui largement déployé pour appeler à la sobriété et faire prendre conscience à la société de la pression que notre consommation fait peser sur les ressources naturelles. Pour l’illustrer, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a décidé cette année de «s’intéresser au système agricole et
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Jour du dépassement: pour le WWF, il n’y a «pas de fatalité»
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Selon le WWF, la production alimentaire est à l’origine de 70% de la perte de biodiversité terrestre et de 50% dans les écosystèmes d’eau douce. Ici, un champ de blé bombardé dans l'oblast de Kherson (Ukraine), dont la capitale est tombée aux mains des Russes dès le mois de mars. (Maciek Musialek /NurPhoto. AFP)
par Pauline Moullot
publié le 28 juillet 2022 à 0h01
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