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Libération
Interview

Jules Nyssen : «En France, on a l’énergie renouvelable honteuse»

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Alors que la capacité de production d’électricité via des sources non fossiles a progressé dans le monde de 50 % l’an dernier par rapport à 2022, le rythme de la hausse est moindre en France, s’inquiète le président du syndicat des énergies renouvelables.
Des panneaux photovoltaïques en Corse du Sud, à Francolu. (Jean-Philippe Delobelle/Biosphoto.AFP)
publié le 12 janvier 2024 à 15h00

C’est la bonne nouvelle de ce début 2024 sur le front du climat : les énergies renouvelables ont la cote. A l’échelle mondiale, les capacités électriques renouvelables ont progressé de 50 % l’an dernier par rapport à 2022, selon un rapport publié mercredi par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Grâce notamment à la Chine, et dans une moindre mesure à l’Europe, aux Etats-Unis, ou encore au Brésil, près de 507 nouveaux gigawatts ont été mis en service, solaire photovoltaïque en tête. Pour le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), Jules Nyssen, cette nouvelle dynamique internationale met en exergue le recul des ambitions françaises dans le domaine.

Comment réagissez-vous à la progression rapide des énergies renouvelables au niveau mondial ?

Une vraie dynamique s’est installée mondialement sur le développement des énergies renouvelables, même si elle reste encore insuffisante pour atteindre