Huit ans d’efforts, une enveloppe de 1,4 milliard d’euros et des résultats encore fragiles, au vu du nombre d’entraînements d’athlètes dans le fleuve qui ont dû être annulés ces derniers jours en raison de problèmes de qualité de l’eau. La possibilité de se baigner dans la Seine sera-t-elle offerte aux Parisiens et aux touristes, chaque année de juin à septembre à partir de 2025, comme l’a promis la maire de Paris, Anne Hidalgo ? Les JO laisseront-ils en héritage trois plages aménagées sur les quais ? Alors que le 17 juillet, le préfet de la région Ile-de-France, Marc Guillaume, affichait une «grande satisfaction» à l’idée de léguer des «sites de baignade pérennes», certains connaisseurs du dossier doutent encore. «On a plutôt envie d’être optimiste, mais il reste du travail», résume par exemple Lionel Cheylus, porte-parole de l’association Surfrider, qui a effectué des relevés dans le fleuve jusqu’au 15 juillet.

Des efforts conséquents ont été fournis depuis 2016 : amélio