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Interview

La suppression des ZFE, «une décision irresponsable et pénalisante pour la santé publique»

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En balayant, mercredi 28 mai, la mesure actée dans de grandes villes depuis six ans, l’Assemblée nationale laisse les collectivités locales impuissantes face au fléau climatique et sanitaire de la pollution de l’air due au trafic routier, déplore Tony Renucci, de l’association Respire.
A l'entrée de Lyon, des panneaux annoncent une zone à faible émission, en avril 2025. (Bruno Amsellem/Libération)
publié le 29 mai 2025 à 15h29

Un recul écologique majeur. Mercredi 28 mai, les députés ont signé l’acte de mort des zones à faibles émissions (ZFE). Initiées en 2019, elles sont présentes dans une quarantaine d’agglomérations, Paris et Lyon étant les deux seules vraies ZFE du pays, les autres étant des «territoires de vigilance» sans obligation légale concernant les véhicules classés Crit’Air 3 (les diesels de plus de 15 ans et les essences de plus de 20 ans).

Souvent décriées, elles ont pourtant permis de restreindre la circulation des véhicules les plus anciens et les plus polluants. Et donc de lutter contre la pollution atmosphérique et ses effets néfastes. Un levier d’action majeur, sur le plan écologique d’abord,