L’Amazonie est cernée par des centaines de milliers de feux. Mardi 10 septembre, plus de 5 000 foyers d’incendie, nourris par une extrême sécheresse et des températures records, étaient toujours actifs. Les pouvoirs publics brésiliens craignent une intensification des flammes ces prochaines semaines. Une situation alarmante pour la communauté scientifique, qui voit le paradis tropical sauvage s’approcher dangereusement d’un «point de non-retour». Pourtant, il n’y a pas de fatalité à ce que l’Amazonie soit un brasier. Certains, au Brésil et dans les pays voisins, œuvrent déjà pour préserver le «poumon vert» planétaire, en luttant notamment contre la déforestation, première responsable des immenses panaches de fumées.
Agir depuis la France est aussi possible. A l’échelle individuelle, on peut «manger moins de produits carnés, signale Boris Patentreger, directeur de Mighty Earth, une organisation internationale œuvrant pour la protection de la planète. Il faut arrêter d’acheter de la viande industrielle dépendante du soja et viser des élevages bio sans OGM». Le Brésil exporte énormément de soja sous forme d’alimentation animale à destination de la France. Ce type de monoculture cause des ravages en Amazonie. Le soja brésilien, importé