C’est l’équivalent britannique de l’usine de retraitement nucléaire de La Hague, en France, avec ses piscines remplies de combustibles encore «chauds» et ses silos de déchets hautement radioactifs. Auquel on ajouterait des installations de production de plutonium militaire pour la bombe, comme celles présentes à Marcoule, dans le Gard. Mais aussi d’antiques réacteurs expérimentaux aujourd’hui à l’arrêt en attendant un hypothétique démantèlement… Supposé ultra-sécurisé et sous haute protection militaire, le site nucléaire de Sellafield aurait été la cible, ces dernières années, de plusieurs attaques de pirates informatiques travaillant pour des puissances étrangères comme la Russie et la Chine. C’est ce qu’affirme lundi le quotidien The Guardian, dont l’enquête a provoqué d’importants remous outre-Manche et pose d’inquiétantes questions sur la sécurité informatique des sites nucléaires. Situé dans le nord-ouest de l’Angleterre, en Cumbrie sur la côte de la mer d’Irlande, Sellafield est réputé abriter l’une des plus grosses concentrations de matière radioactive au monde, et inquiète depuis longtemps les associations environnementales et antinucléaires.
Selon nos confrères britanniques, <