En Charente, on pêche d’une drôle de façon. Pas de cannes ni d’hameçons, mais des seaux et des épuisettes à l’horizon. On ne recherche pas l’eau, mais plutôt son absence. Les rivières de cailloux deviennent un spot de pêche prisés. Les poissons agonisants sont scrutés. Cet étrange scénario a démarré à la mi-juin, sous un soleil de plomb. Et il se poursuit encore en cette mi-août, sous 35 °C à l’ombre.
Equipés de leurs waters – une salopette étanche –, une dizaine de pêcheurs se muent, peu après l’aube, en «sentinelles». Ils patrouillent dans des rivières devenues des «déserts».