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Libération
Interview

Les surf parks, des piscines à vagues géantes «qui donnent la même impression de démesure que les mégabassines»

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Surfer sans mer, partout et tout le temps. C’est la promesse des surf parks, des projets d’immenses bassins qui se multiplient en France. Théo Tostivint, de l’association Surfrider, dénonce la facture environnementale élevée de ces infrastructures qui engloutissent des litres d’eau.

Le surf park Alaïa Bay, à Sion, dans les Alpes suisses, en décembre 2021. (Fabrice Coffrini/AFP)
Par
Nils Leprêtre
Publié le 28/07/2025 à 10h06

Des vagues parfaites à deux pas de l’océan ou même en pleine montagne, alimentées par des millions de litres d’eau : bienvenue dans le surf 2.0. Plus besoin de consulter la météo marine avant de partir, d’attendre plusieurs heures la glisse idéale assis sur sa planche. Des professionnels du tourisme ont trouvé une autre solution : les surf parks. Dans des bassins le plus souvent chlorés, différentes technologies permettent de surfer sur des vagues artificielles et standardisées.

De plus en plus nombreux en France, les projets de ce type suscitent de fortes oppositions à cause de leur empreinte écologique. C’est le cas