Dans la mémoire militante, certaines luttes contre des grands projets sont incontournables : le Larzac et son camp militaire, Plogoff et sa centrale nucléaire, Notre-Dame-des-Landes et son aéroport… D’autres, au contraire, sont méconnues du grand public et des activistes eux-mêmes. Ces rassemblements de citoyens qui cherchent à empêcher l’implantation de projets polluants et destructeurs – routes, entrepôts, mines, etc. – ont longtemps constitué «un mouvement social qui s’ignore», observe l’étude «Quand la lutte l’emporte», publiée ce mercredi 4 décembre par le collectif Terres de Luttes et la revue Silence.
La massification du mouvement des Soulèvements de la Terre et l’émergence ces dernières années