Sarah Safieddine est chargée de recherche au CNRS, spécialisée dans l’étude de la composition de l’atmosphère au Laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales (LATMOS /Sorbonne Université). Elle a contribué au rapport d’évaluation sur la couche d’ozone publié lundi, état des lieux réalisé tous les quatre ans par le Groupe de l’évaluation scientifique du protocole de Montréal, organisme international qui réunit 230 chercheurs et chercheuses, sous l’égide de l’organisation météorologique mondiale et du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Alors que le rapport prévoit un rétablissement de la couche d’ozone, qui protège la Terre de radiations solaires dangereuses, d’ici la fin du siècle, la chercheuse souligne la tendance positive, mais alerte sur les obstacles qui persistent.
Que nous dit le rapport de l’état de santé de la couche d’ozone ?
Les tendances à long terme montrent que la couche d’ozone devrait se rétablir en 2066 au-dessus de l’Antarctique, en 2045 au-dessus de l’Arctique et en 2040 au-dessus des autres régions de la Terre. C’est une bonne nouvelle, aussi parce que le protocole de Montréal, signé en 1987 et