«CheckNews» s’intéresse à l’évolution des programmes du FN, puis du RN, depuis 2002. Dans ce volet : les questions d’environnement et d’énergie, entre déni, désintérêt, et contradiction permanente entre les paroles et les actes.

Les parties prenantes de l’union de la gauche fixent un objectif de neutralité carbone d’ici à 2050 mais restent en désaccord sur le rôle donné au nucléaire. Et repoussent leurs dissensus sur l’atome aux débats pour la présidentielle 2027.

Dans son programme, l’union de gauche ne détaille pas la place qu’elle souhaite donner aux futurs réacteurs EPR dans la production d’électricité. Et pour cause : le nucléaire est un sujet de division entre les différents partis.

Lors de sa conférence de presse, le chef de l’Etat a promis ce mercredi 12 juin huit nouveaux EPR dans son «programme de gouvernement». Une annonce réchauffée qui a tout du petit calcul politique d’une lointaine promesse non financée.

En déclarant, le 5 juin, vouloir «arrêter les énergies renouvelables» car elles ne seraient ni «propres» ni «renouvelables», la patronne de l’extrême droite fait fi des réalités scientifiques et contredit ce qu’elle dit depuis quinze ans.

Jusqu’au 9 juin, un collectif de chercheurs et d’experts, fait le point sur cinq thématiques environnementales afin de faciliter une analyse éclairée des programmes des partis aux élections européennes.

Douze ans après la date initiale prévue, l’Autorité de sûreté nucléaire a annoncé ce mardi 7 mai avoir donné son autorisation à la mise en service de l’EPR d’EDF à Flamanville (Manche).

Bercy a confirmé le 11 avril que l’avenir énergétique du pays jusqu’en 2035 sera décidé par décret. Un choix du gouvernement dicté par la volonté de s’éviter des votes périlleux à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Le gouvernement a obtenu, grâce au ralliement du Rassemblement national, l’accord du Parlement sur son projet controversé de fusion de l’Autorité de sureté du nucléaire avec l’institut chargé de l’expertise sur le sujet.

C’est un dossier bien embarrassant pour le chef de l’Etat : pièce maîtresse des réacteurs EPR, la turbine Arabelle est entre les mains de l’américain GE depuis la vente d’Alstom actée en 2015 par un certain Emmanuel Macron.

Ce lundi 25 mars, France 3 diffuse un film de Cécile Delarue où elle revient sur les lieux de son enfance, à proximité de la centrale qui a connu les deux plus gros accidents nucléaires français et pour laquelle son père a travaillé.

Etape décisive du feuilleton de la fusion des deux institutions chargées de contrôler la sûreté des installations nucléaires, le projet de loi a été adopté ce mardi 19 mars à l’Assemblée nationale.

Un ingénieur, expert auprès du Giec, a planché sur les SMR, ces miniréacteurs nucléaires modulaires vantés par le chef de l’Etat. Dans son rapport, dévoilé par «Libé», ils ne résistent pas à l'analyse en termes de coûts et de technologie.

Un conseil nucléaire présidé par Emmanuel Macron a acté le 26 février la poursuite du recyclage de l’uranium et du plutonium jusqu’à la fin du siècle. Une annonce qui aurait mérité un grand débat démocratique et citoyen.

L’annonce du désengagement, ce lundi 12 février, du groupe minier Glencore, est une nouvelle preuve du retrait du secteur privé concernant les ressources de l’archipel, et l’Etat n’est pas disposé à nationaliser la filière stratégique.

EDF a annoncé qu’un feu s’était déclaré dans la nuit de vendredi à samedi 10 février au niveau d’un transformateur de la centrale d’Indre-et-Loire. Par précaution, certaines «unités de production sont à l’arrêt».

Il est vain d’attendre de dirigeants politiques et militaires rationalité et calculs en temps de crise basés sur la seule analyse coûts-bénéfices. Les cerveaux seraient soumis à des pressions qui n’ont pas de précédents dans l’histoire.

Le futur projet de loi sur la fusion des instances de recherche et de contrôle sur le nucléaire remet en cause un système qui fonctionne : celui de la séparation entre décideurs et chercheurs, dénonce un collectif.

Après les déboires de Flamanville, EDF doit faire face à la dérive des coûts du chantier d’Hinkley Point outre-Manche. Et voilà que le chef de l’Etat charge encore la barque.

Stockholm, qui a opéré un changement de cap radical sur le plan énergétique, ambitionne de construire dix nouveaux réacteurs d’ici à 2045. La coopération avec la France sera l’un des sujets de la visite d’Etat d’Emmanuel Macron.

La mise en service du premier réacteur nucléaire EPR de la centrale de Hinkley Point C en Angleterre a été retardée d’au moins deux ans. Compte tenu de ces nouveaux délais, l’opération va subir un surcoût de 7 à 9,3 milliards d'euros.

Incertitudes sur les ministères concernés, nouvelle version du projet de loi «relatif à la souveraineté de l’énergie» axé en priorité sur le nucléaire… Plusieurs cafouillages révèlent l’absence de cap clair de l’exécutif.

En replaçant la politique énergétique dans le giron de Bercy, Emmanuel Macron enterre une mesure phare du Grenelle de l’environnement de 2007. Le ministre de la Transition écologique prend toutefois la main sur les négociations climatiques.

A chaque fois qu’une nouvelle source d’énergie apparaît, elle ferait augmenter l’usage de celles déjà existantes, selon l’historien Jean-Baptiste Fressoz, et rendrait la décarbonation impossible. Laissant la sobriété seule solution viable.

Des vagues mesurant jusqu’à trois mètres de haut ont atteint la centrale nucléaire de Shika, dans le centre du pays, après la secousse dévastatrice du 1er janvier, selon l’opérateur de la structure ce mercredi 10 janvier.

Dans son avant-projet de loi, le gouvernement compte supprimer les objectifs chiffrés de développement des énergies renouvelables électriques qui existaient jusqu’ici dans le code de l’énergie, pour mieux consacrer le tout-nucléaire.

Le site industriel ukrainien, devenu base militaire russe, a subi une «panne totale» dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 décembre. Le courant a finalement été rétabli.

Après avoir fait reculé une première fois le gouvernement plus tôt dans l’année, les syndicats de l’expert français du secteur fustigent le projet que le gouvernement compte remettre sur la table. Et promettent une grève le 13 décembre.

Saisie au sujet du projet d’enfouissement de déchets nucléaires en Lorraine, contesté depuis une vingtaine d’années, la plus haute juridiction française a estimé ce vendredi 27 octobre que le projet est conforme à la Constitution.

Dans un rapport inédit publié ce mercredi 4 octobre, l’ONG estime qu’investir dans les énergies renouvelables permettrait de réduire quatre fois plus d’émissions de CO2 d’ici à 2050 que les six futurs réacteurs nucléaires.

A la veille de la rentrée politique, la ministre de la Transition énergétique interpelle les écologistes, les appelant à prendre le virage du nucléaire.

L’eurodéputé EE-LV réaffirme son opposition à l’énergie nucléaire et prône plutôt sobriété et développement des énergies renouvelables.

Le gouvernement japonais va commencer jeudi à déverser dans le Pacifique les eaux souillées de Fukushima. Une décision validée par l’AIEA, mais rejetée par une partie de la population, inquiète des conséquences.

C’est la première fois que l’ASN autorise un réacteur à fonctionner au-delà de 40 ans en France.

Rivières en surchauffe, débits insuffisants, température de l’air trop élevée... Le parc nucléaire est de plus en plus confronté à des arrêts forcés pour cause climatique. Un risque qui va encore s’accroitre à l’avenir.

Hautement toxiques 42 000 tonnes de déchets sont stockées et menacent la plus grande réserve en eau potable d’Europe. Un collectif d’élus locaux de gauche se positionnent contre l’enfouissement définitif de ces déchets dangereux.

Face à la volonté du gouvernement de fusionner les deux organes de contrôle du nucléaire en France, le député PS Gérard Leseul exprime ses réserves quant au fondement même du projet.

Si la décrue - insuffisante - observée dans certains secteurs s’explique par le contexte du plan de sobriété énergétique mis en place depuis la guerre en Ukraine, d’autres secteurs poursuivent une inquiétante hausse.

Dans un contexte de tensions géopolitiques accrues et malgré la baisse du volume d’armes atomiques dans le monde depuis les années 80, plusieurs puissances nucléaires, Chine en tête, renforcent leurs arsenaux.

L’Etat va boucler ce 8 juin son offre publique d’achat sur 100 % du capital de l’électricien. Une renationalisation totale rendue indispensable par la quasi-faillite du géant nucléaire, dix-huit ans après la privatisation partielle.