L’essentiel de l’actualité de ce 16 mai 2023.

En vue de construire au moins six nouveaux EPR, le texte allège les normes entourant leur construction et entérine l’abandon de la réduction à 50 % de la part du nucléaire dans le mix énergétique français.

L’un des co-auteurs du rapport dont sont extraits les chiffres mises en avant par le «Monde» nous précise le sens de ces données… mais également leurs limites.

Avant de quitter la coprésidence du groupe de travail du Giec sur la dimension scientifique du changement climatique, la climatologue déplore que les alertes de l’organisme soient suivies peu d'effets, notamment sur les énergies fossiles.

Le site Creusot Forge devrait connaître un renouveau grâce à la politique de relance du nucléaire voulue par Macron. Mais le scandale en 2016 des falsifications ayant permis la livraison de pièces non conformes a laissé des traces.

Un compte-rendu dévoilé par la Commission nationale du débat public raconte comment de nombreux citoyens ont exprimé, pendant quatre mois de discussions, des doutes sur l’éthique et le financement de la relance de l’atome par l'exécutif.

Après le rejet des députés en mars, le gouvernement ne remettra pas à l’ordre du jour son projet en commission mixte paritaire début mai. La disparition de l'IRSN) au sein de l'ASN suscitait de vives critiques des experts.

Greenpeace et une coalition d’ONG déposent deux recours devant la Cour de justice de l’UE ce mardi 18 avril. Roger Spautz, chargé de campagne nucléaire, revient pour «Libé» sur les motifs de cette action en justice.

L’éolien et le solaire ont fourni 12 % de la production mondiale d’électricité en 2022, d’après une étude du groupe de réflexion sur l’énergie Ember. Ses experts prévoient une première diminution de l’utilisation des énergies fossiles.

Douze ans après Fukushima, la filière nucléaire a réussi sa réhabilitation dans l’Hexagone, tant dans les politiques menées par l’exécutif que dans l’opinion française. Historiens et spécialistes de l’énergie analysent ce revirement.

Le projet de loi voté ce mardi à l’Assemblée qui doit mettre le turbo sur la construction des futurs réacteurs n’est pas à la hauteur du «sursaut» réclamé par le Haut Conseil pour le climat. Il faut donc agir illico.

Une large majorité de députés macronistes, LR, RN et même communistes s’est dégagée en faveur de ce texte, qui doit permettre de bâtir six EPR d’ici à 2035.

A la surprise générale, les oppositions ont réussi à repousser en première lecture à l’Assemblée nationale le projet du gouvernement de mettre cet institut d’expertise sous la tutelle du gendarme du nucléaire, l’ASN.

Malgré des divergences plus ou moins importantes sur le nucléaire, les différents partis de la Nupes ont identifié plusieurs combats communs à porter durant l’examen du projet de loi.

L’accélération voulue par le Président dans la création de nouveaux réacteurs semble risquée au regard du temps long qu’exige le maintien de la sûreté des installations nucléaires.

Alors que le projet de loi qui permettra d’accélérer la construction de six nouveaux réacteurs EPR2 est examiné ce lundi à l’Assemblée, des voix dénoncent un programme mal financé, irréaliste, précipité et inadapté aux enjeux climatiques.

On voit mal comment l’ambitieux projet d’Emmanuel Macron pourrait éviter de se heurter à la réalité des contraintes techniques, budgétaires et de sécurité. Il n’en sera pas moins examiné dès ce lundi à l’Assemblée.

Si le nucléaire couvre bien environ deux-tiers de la production électrique française, l’électricité ne représente qu’un quart de la consommation finale d’énergie en France.

Malgré les mises en garde, rien ne semble freiner l’empressement du gouvernement à dissoudre l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) au sein de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

L’identification d’une fissure profonde au début de la semaine dans la tuyauterie de la centrale Penly 1 a fait grand bruit. Les contrôles se multiplient côté EDF pour faire face à un potentiel problème de sûreté nucléaire.

EDF a identifié une fissure profonde dans la tuyauterie de la centrale nucléaire située en Seine-Maritime. La découverte représente un problème de sûreté qui obligera l’entreprise à revoir sa stratégie de contrôle.

Un nouveau problème de «corrosion sous contrainte» trouvé par l’électricien sur un réacteur à l’arrêt en Seine-Maritime pourrait avoir des répercussions importantes, en raison de sa taille et de son emplacement.

Du Pas-de-Calais au Lot en passant par la Drôme, des grévistes perturbent depuis ce mardi au petit matin le réseau électrique en signe de protestation contre le recul de l’âge de départ en retraite.

Pour l’ancienne ministre de l’Environnement, le démantèlement de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire est une mauvaise stratégie pour répondre aux enjeux de sûreté, industriels et économiques.

Le projet de loi qui doit permettre à EDF «d’accélérer» la construction des nouveaux EPR arrive à l’Assemblée ce mercredi. Mais cette accélération est-elle compatible avec le temps long du nucléaire et ses exigences de sûreté ?

EDF a enregistré en 2022 une perte historique de 17,9 milliards d’euros, creusant son endettement à un niveau record de 64,5 milliards d’euros, au terme d’une année noire plombée notamment par les déboires de son parc nucléaire.

Le Président prend seul des décisions qui engagent le pays pour un siècle. Sa décision de réformer, sans concertation, la sûreté nucléaire et d’accélérer le grand chantier des EPR2 pose question sur le plan démocratique.

Emmanuel Macron a confirmé vendredi qu’il était favorable à la prolongation jusqu’à 60 ans des réacteurs entrés en service dans les années 80-90.

Le Président réunit vendredi un conseil présidentiel de politique nucléaire pour accélérer la construction de six réacteurs EPR. Manière d’enjamber les difficultés de la réforme des retraites en s’inscrivant dans le temps long de l'atome.

Un nouveau rapport sur l’état de l’énergie nucléaire dans le monde a de quoi refroidir les ardeurs des partisans de l’atome en France.

Le géant minier anglo-australien Rio Tinto avait égaré une capsule minuscule, mais dangereusement radioactive, mi-janvier lors de son transport en camion. Les autorités annoncent ce mercredi l'avoir localisée.

Encourageante, la nouvelle s’inscrit dans un cercle vertueux : les investissements dans la transition énergétique sont sur le point de dépasser pour la première fois ceux dans les énergies fossiles.

La contestation de la réforme des retraites touche de nombreux secteurs, y compris celui de l’énergie. Les agents EDF, eux, organisent des baisses de production d’électricité pour manifester leur mécontentement.

Le gestionnaire du réseau électrique annonce une situation «plus favorable» et maintient son niveau de risque pour le reste de l’hiver à «moyen». Mais la possibilité d'un mouvement de grève durable dans l’énergie rebattrait les cartes.

Suivant la commission des affaires économiques du Sénat, le gouvernement a déposé lundi un amendement qui vise à supprimer l’objectif fixé par la loi de transition énergétique de 2015.

Malgré les arguments pro-nucléaires de Jean-Marc Jancovici, le carton en librairie a le mérite de toucher une partie de l’opinion pas forcément sensible au sujet de l’épuisement des énergies fossiles.

Avec son discours critique des politiques et des médias sur le changement climatique, l’ingénieur de 60 ans séduit depuis longtemps une communauté de fans qui le voient en sauveur.

Le dessinateur raconte sa collaboration avec l’ingénieur sur la BD «le Monde sans fin», le livre le plus vendu de France en 2022 toutes catégories confondues.

Plus gros succès littéraire de l’année, la bande dessinée offre une vulgarisation bienvenue des questions écologiques, mais de nombreux chercheurs expriment des réserves sur la méthode et notamment les positions pronucléaires de l’album.

Si le constat posé par le best-seller 2022 sur l’urgence climatique fait consensus, les pistes de solutions qui y sont esquissées par l’ingénieur nourrissent le débat. Jean-Marc Jancovici réagit pour «CheckNews» aux principales critiques.