Entre maintenance et canicule, la centrale du Tarn-et-Garonne fonctionne a minima : un réacteur est arrêté pour inspection corrosion, l’autre tourne au ralenti depuis que le fleuve qui assure son refroidissement a dépassé les 28 degrés.

L’IRSN a validé en mai l’amortisseur posé par EDF sur le circuit primaire de l’EPR pour essayer de limiter l’impact des secousses trop élevées, susceptible de provoquer un accident. Problème : cette solution ne résout pas grand-chose.

Face à l’arrêt forcé de nombreux réacteurs dans l’hexagone, Yves Marignac, expert critique du nucléaire et porte-parole de l’association négaWatt, dénonce une trop forte dépendance du pays au nucléaire.

Erreurs stratégiques, cafouillages, rivalités et coups bas ont eu raison du succès des années 70 qui avait permis d’amortir le premier choc pétrolier.

Le réacteur en construction connaît un nouveau dysfonctionnement. Une partie des systèmes de pilotage de l’installation est en panne. La défaillance structurelle, connue depuis 2019, est niée par EDF mais confirmée par l'ASN.

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a donné son accord jusqu’au 24 juillet. Avec une chaleur précoce, EDF a déjà dû réduire la puissance d’un réacteur pendant quelques heures en mai au Blayais. Idem en juin à Saint-Alban, au bord du Rhône.

En confirmant mercredi la volonté du gouvernement de racheter la totalité du capital de l’électricien, la Première ministre montre que l’Etat n’avait pas d’autre choix que de voler à son secours.

Revirement au Parlement européen, où le projet de taxonomie verte, visant à mieux orienter le financement d’activités contribuant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, pourra désormais inclure le gaz et le nucléaire.

Electricité de France affirme que les baisses de production d’électricité en temps de fortes chaleurs ne sont pas significatives. Mais tente cependant d’anticiper les risques futurs avec l’accentuation du changement climatique.

Le Niger et le Kazakhstan sont les principaux fournisseurs d’uranium naturel de l’Union européenne, devant la Russie.

Confronté à la baisse des livraisons de gaz russe sur fond de guerre en Ukraine, Berlin a été contraint d’annoncer dimanche un recours accru à cette énergie polluante.

Début juin, le parquet de Marseille a ouvert une information judiciaire, à la suite d’une plainte déposée par un employé devenu lanceur d’alerte. L’exploitant aurait sous-déclaré plusieurs graves incidents à l’Autorité de sûreté nucléaire.

Alors que la mise en service progressive du réacteur est prévue en fin 2023, après onze ans de retard, l’électricien se veut rassurant. Il a ouvert les portes de la centrale pour montrer l’état d’avancement des réparations.

Les députés des commissions Envi et Econ ont voté contre la proposition de la Commission d’inclure gaz et nucléaire dans la taxonomie, ce qui leur aurait permis de bénéficier des aides à la transition écologique.

L’enquête, déclenchée grâce à un lanceur d’alerte, porte sur une douzaine d’infractions potentielles au code pénal et au code de l’environnement pour des faits courant de début 2017 à fin 2021.

La nomination d’Amélie de Montchalin à la Transition écologique, en tandem avec Agnès Pannier-Runacher, est une déception vu l’ampleur de la tâche.

Si Macron a promis 10 milliards d’euros supplémentaires par an et des sommes fléchées directement vers la transition énergétique, la Première ministre devra confirmer, en crédits budgétaires, la volonté affichée de changer de braquet.

La députée européenne EE-LV s’inquiète de la nomination d’Elisabeth Borne à Matignon. Elle souligne l’urgence de la situation écologique et l’aveuglement de Macron.

Des dossiers clés attendent la nouvelle Première ministre, Elisabeth Borne, qui a pour mission de mettre en œuvre la «planification écologique» promise par le président Macron.

En quatre ans, la baisse d’émissions de gaz à effet de serre est plus importante que lors de la période 2013-2017, notamment en raison des mesures de confinement de 2020.

En 2017, le candidat Macron voulait garder le cap de 50% d’électricité d’origine nucléaire en 2025. Ces derniers mois, il a lancé la construction de nouveau réacteurs et appelé à prolonger la durée de vie du parc existant.

Face à un point de non-retour climatique que l’inconsistance d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen sur le sujet rend d’autant plus menaçant, inventaire des dispositifs à mettre en œuvre en toute hâte pour s’en éloigner.

Les premières mesures réalisées aux abords de l’une des tranchées ne révèlent pas des doses suffisantes pour provoquer un tel syndrome, mais d’autres sources d’irradiation importantes sont envisageables.

En dévoilant une nouvelle stratégie énergétique pour gagner en indépendance et cesser de financer la guerre de Poutine, le Royaume-Uni songe construire huit réacteurs et mise – un peu – sur l’éolien offshore et le solaire.

Ce lundi matin à 8 heures, l’électricité était vendue près de 3 000 euros le mégawattheure en France. Le pic de froid survenu dans une période inhabituelle a particulièrement mis à mal l’équilibre électrique français.

Cette estimation, qui porte sur le solaire et l’éolien, est menée à l’échelle mondiale et à l’horizon 2030.

«Libé» retourne à la rencontre des Français qui ont fait l’actualité dans nos colonnes pour causer élection présidentielle. Aujourd’hui, Etienne Ambroselli, avocat qui milite contre le site d’enfouissement de déchets nucléaires de Bure.

Le dernier opus du rapport de Giec vient d’être approuvé par les 195 pays membres. Ce volet porte sur les solutions permettant d’atténuer le changement climatique, notamment la réduction de la consommation des énergies fossiles.

Sept militants, dont le directeur général de Greenpeace France Jean-François Julliard, sont parvenus à s’introduire sur le site et à déployer une banderole proclamant «Nucléaire: Macron irresponsable» près du réacteur en construction.

L’an dernier, une association du nord-ouest de la France avait relevé des traces de Césium-137 issus des essais nucléaires français des années 1960. Aux niveaux de radioactivité considérés, aucun risque notable pour la santé n’est présumé.

Malgré un affichage très vert et quelques avancées, le bilan du président-candidat Macron en matière d’environnement n’est pas à la mesure des grandes promesses de 2017.

Des affrontements ont eu lieu sur le site de la plus grande centrale d’Europe, sous les yeux d’une caméra de surveillance.

Les combats près de la centrale de Zaporijia, en Ukraine, fait craindre des risques d’irradiations dans certains pays européens. Mais essayer de se procurer des pastilles d’iodes est souvent inutile et n'est pas sans danger.

Le transport d’uranium français issu du traitement des combustibles usés vers la Sibérie avait été dénoncé par Greenpeace en octobre dernier.

Les troupes russes sont entrées sur l’ancien site nucléaire jeudi. Outre la centrale, les quinze réacteurs d’Ukraine sont vulnérables. Selon Yves Marignac, de négaWatt, le conflit actuel fait courir un risque d’accident.

Quel bouquet énergétique pour demain et comment consommer moins ? Si la transition visée doit être juste, répondre aux défis énergétiques suppose de s’adapter aux territoires.

Le président du Rassemblement national par intérim s’est appuyé sur un classement de l’université américaine de Yale pour défendre l’énergie nucléaire. Mais cette seconde place doit moins à l’atome qu’à la biodiversité.

Dans les communes autour de la centrale de Cruas-Meysse, on suit avec attention le débat présidentiel autour du nucléaire car l’atome fait vivre beaucoup de monde dans la région. Les anti se retrouvent bien esseulés.

Le président de la République a indiqué que le passage à une énergie décarbonée d’ici 30 ans entraînerait une hausse de la demande d’électricité. Mais le chiffre qu’il avance s’appuie sur le scénario le plus gourmand proposé par RTE.

D’après le député Matthieu Orphelin le président de la République ne peut pas s’exprimer sur la création de six nouveaux EPR, sans consultation.