Philippe Jamet, commissaire de l’Autorité de sûreté nucléaire française :

L'unique réacteur en marche dans la centrale avait été arrêté après une panne dans le circuit primaire, mardi.

Vingt-huit ans après l'arrêt du réacteur expérimental, l'ASN estime que les travaux iront jusqu'en 2018. Pas d'horizon en vue en revanche pour le démantèlement total.

Sanae Takaichi, responsable du Parti Libéral-Démocrate, au pouvoir, a affirmé que la catastrophe n'avait pas fait de morts, suscitant moult réactions d'indignation qui l'ont poussée à s'excuser.

Six Français et un Allemand comparaissaient pour avoir entravé la circulation d'un convoi de déchets radioactifs en 2010. Les peines de sursis ont été alourdies, mais les amendes supprimées.

Cette requête était soutenue par l’Association trinationale de protection nucléaire (ATPN), pointant des carences de sécurité.

Retour sur la fermeture du site nucléaire programmée en 2016

C'était il y a vingt-sept ans. Souffler les bougies d’anniversaire d’un accident nucléaire, un triste paradoxe pour les défenseurs de l’environnement et de la santé...

Le groupe Tepco s'efforce de consolider la centrale accidentée, et doit interrompre momentanément le refroidissement. La température des bassins n'est censée s'accroître que modérément durant l'intervalle.

En plus de Fessenheim, l'ONG a énuméré les centrales du Blayais, du Bugey, de Gravelines et du Tricastin.

Deux ans après la catastrophe, les fuites d’eau contaminée vers l’océan semblent se poursuivre.

Deux ans après la catastrophe, des travailleurs japonais tentent toujours de rendre le site de Fukushima viable. En cas de situation identique en France, les pouvoirs publics ont fixé la liste de celles et ceux qui seraient chargés de rétablir la situation.

Face à une politique proatome du Parti libéral-démocrate, les Japonais attendent les nouvelles règles de sécurité promises pour juillet par l’Autorité de régulation du nucléaire.

Pour l’économiste Dominique Finon, Fukushima n’a pas refroidi les pays émergents :

Deux ans après la catastrophe nucléaire au Japon, l’atome n’a pas rendu les armes et continue de se développer, malgré les risques.

Tsuéko et Oshiaki Shiga, 69 et 75 ans.

Masaaki Sakai et sa grand-mère Masako, 34 et 85 ans.

Rika Ogawara, professeure de piano, 32 ans.

Si l’archipel se reconstruit lentement, le trauma est toujours présent, désintégrant la vie amoureuse, familiale et le lien à leur terre des évacués de Fukushima.

Les estimations de l’OMS sont contestées.

Les milliers de manifestants ont encerclé des «lieux de pouvoir» qui contribuent à promouvoir l'énergie nucléaire, comme l'Assemblée et le Sénat, des ministères, les sièges d'EDF et d'Areva et des banques.

Docu . Ce soir et jeudi, Arte revient sur la catastrophe nucléaire, toujours palpable.

Pour réduire les importations d’énergie, Shinzo Abe veut relancer des centrales.

En déplacement à la centrale de Fukushima, Shinzo Abe a justifié cette proposition par les inquiétudes pesant sur la production d'électricité, et a assuré que les nouveaux réacteurs seraient «différents».

Willy de Roovere quitte ses fonctions à la fin de l'année et sera remplacé par le directeur d'une centrale qu'il avait appelée à maintenir à l'arrêt.

Tout en promettant le maintien à l'arrêt des réacteurs sur lesquels des doutes subsistent, le nouveau ministre de l'Industrie a signalé un revirement par rapport aux objectifs du précédent gouvernement.

Énergie . La facture du réacteur de Flamanville a été rehaussée de 6 à 8,5 milliards d’euros.

La consommation est en hausse et les centrales thermiques peinent à suivre, en l'absence des centrales nucléaires, prévient le groupe Tepco.

Retour sur . L’expulsion des opposants au projet

Une fuite radioactive a eu lieu pendant quelques heures à l'intérieur du bâtiment ce jeudi matin.

Associations . Seule une part infime de la taxe sur les transactions financières ira à l’aide au développement.

C'est une première depuis la catastrophe de Fukushima. Le chantier avait été suspendu dans la foulée du drame.

Malgré la radioactivité, les travaux sur le site de la centrale japonaise progressent. Le démantèlement pourrait durer trente ans.