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Stress hydrique

Sécheresse et canicules: «Notre parc nucléaire est prêt pour cet été», assure EDF

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Electricité de France affirme que les baisses de production d’électricité en temps de fortes chaleurs ne sont pas significatives. Mais tente cependant d’anticiper les risques futurs avec l’accentuation du changement climatique.
A cause des températures très élevées, la centrale nucléaire de Saint-Alban-du-Rhône tournait au ralenti le 11 juin dernier. ( Romain Doucelin/Hans Lucas/AFP)
publié le 6 juillet 2022 à 8h32

L’agriculture, l’industrie ou les particuliers ne sont pas les seuls à dépendre de l’or bleu. Le secteur du nucléaire a aussi besoin d’eau pour refroidir ses installations. La sécheresse et les vagues de chaleur particulièrement précoces cette année ont déjà commencé à perturber le fonctionnement du parc français. Dès le 9 mai, la centrale du Blayais, en Gironde, a dû ralentir un de ses réacteurs pendant quelques heures pour éviter d’ajouter de l’eau chaude dans la Garonne déjà en surchauffe. Le 6 juin, la centrale de Saint-Alban, dans l’Isère, a fait de même.

Alors qu’une nouvelle vague de chaleur se profile pour la semaine prochaine, les centrales nucléaires françaises risquent-elles de grosses baisses de production en juillet et août ? «Notre parc nucléaire est prêt pour cet été», a affirmé ce mardi Hervé Cordier, de la direction de l’ingénierie et des projets nouveau nucléaire chez EDF. Si des pertes de production notables ont eu lieu en 2018, 2019 et 2020 à cause de la chaleur, elles ont représenté moins de 1 % de la production annuelle, souligne EDF, graphique à l’ap