L’identité de la cheffe d’orchestre est désormais connue. Si les engagements de campagne d’Emmanuel Macron se concrétisent, Elisabeth Borne devra, en tant que Première ministre, mettre en œuvre la planification écologique. Pour ce faire, deux nouveaux intitulés de ministères seront créés, l’un de la «planification énergétique» et l’autre de la «planification écologique et territoriale», sans que l’on en connaisse leur périmètre et surtout quelles administrations en dépendront. Définir cette planification pourrait occuper une partie des débuts d’Elisabeth Borne à Matignon.
Il n’y a plus trop le choix. Si la France veut tenir ses engagements de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici à 2030 et d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, il lui faudra nécessairement mettre en œuvre une transition d’ampleur et procéder à des investissements financiers massifs dans la décarbonation. La marche est d’autant plus haute que l’on part de loin. L’Etat français a d’ailleurs déjà été condamné pour