«Nous sommes ici en solidarité avec ceux qui résistent à ce projet et à cette folie.» Imperméable fuchsia, capuche grise et keffieh palestinien autour du cou, la militante écologiste suédoise Greta Thunberg est arrivée sous la pluie, ce samedi 10 février en début d’après-midi, à Saïx (Tarn), pour dire non au projet d’autoroute A69 qui doit relier Castres, ville du département, à Toulouse. A ses côtés, sous un hangar, une délégation d’activistes français, suédois, belges ou espagnols venus, comme elle, participer à une «cabanade», un week-end d’ateliers, de tables rondes et de concerts.
D’après la jeune femme, qui a beaucoup échangé avec les militants, ce projet va «non seulement va détruire la nature et des terres inestimables, mais aussi nous enfermer dans un système toxique fondé sur l’exploitation, l’extraction et la pollution». «Cela doit cesser», a-t-elle ajouté, en anglais, avant de dire en français : «Stop A69 !» Aux yeux des organisateurs, la présence de Greta Thunberg «permet d’inscrire pleinement la lutte contre l’A6