«Quand l’océan se réchauffe, le climat s’effondre. Ce qui est en train de se passer est vertigineux : réchauffement, acidification, perte de biomasse… Et nous en souffrons déjà», alerte Claire Nouvian, la présidente de l’association de protection des océans Bloom. Alors que, d’ici l’été 2024, Emmanuel Macron lancera «l’année de la mer» qui se conclura par la Conférence des Nations unies sur les océans, l’équivalent des COP pour le climat, à Nice en juin 2025, les défenseurs de l’environnement mettent la pression. «On veut s’assurer que l’année de la mer ne soit pas une énième opération de greenwashing et une occasion manquée, que Macron et le gouvernement soient à la hauteur de l’urgence écologique et de l’exigence scientifique», avance Swann Bommier, chargé de plaidoyer pour l’association Bloom, qui lance ce mardi soir lors d’une soirée à l’Assemblée nationale une coalition citoyenne pour «engager la France dans une protection réelle de l’océan, du climat, de la biodiversité marine et des pêcheurs artisans». Près de 60 ONG et mouvements et près de 80 personnalités, dont l’activiste Camille Etienne, le navigateur François Gabart et le philosophe
Mobilisation
Pêche au chalut : une coalition citoyenne des océans sur le front des mers
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Lors d'une manifestation de l'association de défense des océans Bloom contre le chalutier «Annelies-Ilena», dans le port de Saint-Malo le 15 février. (Damien Meyer/AFP)
par Pauline Moullot
publié le 25 mars 2024 à 20h33
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