Le surfeur est un être de contradictions. Amoureux de l’océan et de la nature, l’impact environnemental de son passage sur son terrain de jeu n’est pourtant pas négligeable. C’est simple : l’intégralité de son équipement pollue. De sa planche, emblème de la pratique, à la combinaison en passant par la wax (produit appliqué sur sa «board» pour ne pas glisser)… tout est produit à base d’éléments issus de la pétrochimie. Sans oublier la crème solaire, nocive pour les coraux.
La notion de voyage étant inscrite dans l’ADN de la culture surf, les destinations exotiques sont également très prisées. Par les professionnels d’abord, qui doivent se rendre partout dans le monde pour participer au circuit de la World Surf League (WSL) mais aussi par les simples passionnés à la recherche de bonnes vagues et d’une eau à plus de 25 degrés. Brésil, Indonésie, Maroc, Afrique du Sud ou encore Australie… Le bilan carbone des déplacements en avion devient vite désastreux. Alors, le surfeur est-il vraiment un écolo dans l’âme ?
Reportage
«C’est complètement paradoxal, admet auprès de Libération Paul Duvignau, surfeur et shap