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A Riyad, une COP16 sur la désertification pour mieux prendre soin des sols malmenés

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Au menu de l’événement onusien, qui s’ouvre ce lundi 2 décembre, la restauration des écosystèmes dégradés et la meilleure gestion des sécheresses. Jusqu’à 40 % des terres de la planète sont dégradées, principalement à cause de l’agriculture conventionnelle, ce qui affecte la moitié de l’humanité.

Dans un champ asséché dans l’Etat d’Haryana en Inde. (ARUN SANKAR/AFP)
ParMargaux Lacroux
Journaliste - Environnement
Publié le 01/12/2024 à 16h36

Et de trois ! Après la COP biodiversité de Cali (Colombie) fin octobre, la COP climat de Bakou (Azerbaïdjan) en novembre, voici la COP désertification de Riyad (Arabie saoudite), dont la 16e édition s’ouvre ce lundi 2 décembre. Le dernier de ces rendez-vous internationaux programmés cet automne, peu connu, revêt pourtant une importance majeure. «Jusqu’à 40 % des terres de la planète sont dégradées, ce qui affecte la moitié de l’humanité et a des conséquences désastreuses sur le climat, la biodiversité et les moyens de subsistance», rappelle la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), qui organise l’événement. Chaque année, 100 millions d’hectares de terres sont dégradées. «Nous dépendons des terres pour notre survie. Pourtant, nous les traitons comme de la boue», a déclaré le secrétaire général des Nations unies António Guterres en amont de ce raout qui se tiendra pour la première fois dans la région du Moyen-Orient et de l’Afr