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Rapport

Air, sols ou milieu professionnel… les Pfas doivent être mieux surveillés, estime l’Anses

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Dans un avis publié ce mercredi 22 octobre, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail recommande notamment de mieux identifier les sources de polluants éternels, l’exposition de la population via l’air ou les sols et de mener des études sur les professionnels en contact avec ces substances.

A partir de 2026, tous les pays européens devront contrôler une liste de 20 Pfas dans l’eau potable. (Jean-Marc Barrère /Hans Lucas / AFP)
ParMargaux Lacroux
Journaliste - Environnement
Publié le 22/10/2025 à 0h01

Beaucoup reste à faire pour mieux saisir l’ampleur de la contamination aux polluants éternels en France, ces substances poly- et perfluoroalkylées (Pfas) qui envahissent nos vies (vêtements, cosmétiques, ameublement, farts de ski…). Après deux ans de travail, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) publie ce mercredi 22 octobre un avis et deux rapports sur les Pfas, établissant un état des lieux de la surveillance de ces polluants et livrant des recommandations, soit un gros pavé de près de 700 pages au total.

L’agence a été saisie en 2023 par cinq ministères pour mener cette mission. Elle rappelle qu’à partir de 2026, tous les pays européens devront contrôler une liste de 20 Pfas dans l’eau potable – liste que l’Anses préconise d’élargir à 25 substances en France en intégrant notamment le TFA (acide trifluoroacétique), polluant éternel particulièrement répandu et résistant – et que l’UE va rest