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Libération
Décryptage

Ce que l’on sait sur le gaz toxique CVM qui contamine les réseaux d’eau potable

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En France, des habitants de communes rurales ne peuvent plus consommer leur eau du robinet car elle est contaminée par un gaz cancérigène, le chlorure de vinyle monomère. La faute à de vieilles canalisations en PVC installées avant les années 80. L’Etat est visé par un recours en justice pour «négligences».
A Châtenoy (Loiret), le 12 août, Michel Maufras a mis en place plusieurs filtres dans sa maison pour nettoyer l'eau. Dans sa commune, l'ARS a interdit la consommation de l'eau du robinet à cause de la présence de manganèse et de CVM. (Jeanne Frank/Divergence)
publié le 17 janvier 2025 à 12h10

Alors que ces dernières années, les alertes se multiplient sur la présence de nouveaux résidus de pesticides et de polluants éternels (PFAS) dans l’eau potable, une contamination plus ancienne fait un retour médiatique. Il s’agit du chlorure de vinyle monomère (CVM), substance qui dort dans certaines canalisations depuis plus de quarante ans. Un article scientifique publié jeudi 16 janvier alerte sur «l’existence d’un scandale sanitaire majeur» et regrette qu’«aujourd’hui encore, les données disponibles demeurent très lacunaires» pour évaluer l’ampleur de la contamination. Plusieurs articles de presse et un reportage d’«Envoyé spécial» intitulé «Les tuyaux qui empoisonnent nos campagnes» et diffusé jeudi soir rapportent le cas de nombreux habitants dans la Sarthe, la Dordogne ou encore le Loiret touchés par