Déjà reconnues comme l’un des premiers risques environnementaux pour la santé, derrière la mauvaise qualité de l’air et la température, les nuisances sonores seraient à l’origine de 66 000 morts prématurées en Europe. Mais le fracas des villes aurait également causé 19 000 cas de démence et 3 000 troubles dépressifs en Europe en 2021, d’après l’état des lieux sur la pollution sonore publié mardi 24 juin par l’Agence européenne pour l’environnement.
Les transports sont largement responsables, le trafic routier en tête, exposant environ 92 millions de personnes à des seuils supérieurs aux réglementations. C’est ainsi près d’un Européen sur cinq qui subit des niveaux sonores nocifs. Basile Chaix, direc