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Environnement

Gratuité des transports, pistes cyclables, contournement autoroutier : comment Strasbourg a gagné une bataille contre la pollution de l’air

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La concentration moyenne annuelle de dioxyde d’azote a baissé l’an dernier dans la métropole alsacienne selon l’annonce faite ce mardi 19 mars par le ministère de la Transition écologique. «Libé» explore les raisons d’un succès.
100 millions d’euros ont été investis dans la construction de 120 kilomètres de pistes cyclables d’ici 2026. (Jean Isenmann/Only France. AFP)
publié le 19 mars 2024 à 20h29

Comme à Marseille et à Rouen, la qualité de l’air s’améliore à Strasbourg. Ce mardi 19 mars, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé que la capitale alsacienne, une des trois zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) les plus exemplaires du pays, ne connaissait plus de «dépassement régulier des normes de qualité de l’air». Contrairement à Paris et à Lyon, elle n’a plus «aucune obligation de renforcer [les] restrictions [de circulation automobile] actuelles» car la concentration moyenne annuelle de dioxyde d’azote y est en diminution. «En 2023, pour le dioxyde d’azote, l’ensemble des stations de mesures de l’Eurométropole se situe en dessous de la valeur limite annuelle fixée à 40 microgrammes par mètre cube», relevait déjà, en février, l’observatoire Atmo Grand Est sur la qualité de l’air, lors de la publication de ses derniers chiffres. A cette occasion, la présidente de l’Eurométropole de Strasbourg, Pia Imbs (sans étiquette), avait salué la «révolution des mobilités engagée au début du mandat.»

Le directeur opérationnel de l’observatoire Atmo Grand Est, Cyril Pallares, se rappelle la «bonne surprise» constituée par ces résultats : «Début 2023, je n’aurais pas cru qu’on perdrait entre six et sept microgrammes par mètre cube sur la moyenne