Un début d’interdiction des substances poly- et perfluoroalkylées (Pfas) dans certains produits (vêtements, cosmétiques, farts de ski) se profile, avec l’adoption ce jeudi 20 février à l’Assemblée nationale d’une loi visant à «protéger la population des risques» liés à ces «polluants éternels». Mais que faire de ceux déjà disséminés dans la nature ? Sera-t-il bientôt possible de «nettoyer» la planète de ces substances qui s’avèrent être un désastre environnemental et sanitaire ? Une lueur d’espoir serait-elle en train de poindre pour résoudre le casse-tête que pose cette famille d’environ 10 000 molécules produites par l’humanité depuis les années 40 et utilisées dans de nombreux produits (des poêles antiadhésives aux mousses anti-incendie) mais qui restent très longtemps dans l’environnement comme dans nos corps et sont dangereux pour notre santé ? C’est ce que pourrait laisser penser une étude publiée en janvier dans la revueScience of The Total Environment par des sci
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Pfas : contre les polluants éternels, une lueur d’espoir mais aucune solution miracle
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Lors d'une manifestation pour le vote à l'Assemblée d'une loi interdisant les Pfas, à Lyon, le 16 février. (Elsa Biyick/Hans Lucas. AFP)
par Coralie Schaub
publié le 20 février 2025 à 6h52
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