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Pfas : contre les polluants éternels, une lueur d’espoir mais aucune solution miracle

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Alors que les députés se prononcent ce jeudi 20 février sur une interdiction des Pfas dans certains produits, une étude affirme avoir identifié une bactérie capable de les décomposer. La mise en application concrète de cette solution reste encore hypothétique.
Lors d'une manifestation pour le vote à l'Assemblée d'une loi interdisant les Pfas, à Lyon, le 16 février. (Elsa Biyick/Hans Lucas. AFP)
publié le 20 février 2025 à 6h52

Un début d’interdiction des substances poly- et perfluoroalkylées (Pfas) dans certains produits (vêtements, cosmétiques, farts de ski) se profile, avec l’adoption ce jeudi 20 février à l’Assemblée nationale d’une loi visant à «protéger la population des risques» liés à ces «polluants éternels». Mais que faire de ceux déjà disséminés dans la nature ? Sera-t-il bientôt possible de «nettoyer» la planète de ces substances qui s’avèrent être un désastre environnemental et sanitaire ? Une lueur d’espoir serait-elle en train de poindre pour résoudre le casse-tête que pose cette famille d’environ 10 000 molécules produites par l’humanité depuis les années 40 et utilisées dans de nombreux produits (des poêles antiadhésives aux mousses anti-incendie) mais qui restent très longtemps dans l’environnement comme dans nos corps et sont dangereux pour notre santé ? C’est ce que pourrait laisser penser une étude publiée en janvier dans la revueScience of The Total Environment par des sci