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Libération
Bonne nouvelle

Pfas dans l’eau potable : «On peut se réjouir qu’il n’y ait que 1 % des sites de Veolia qui posent problème»

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Un des meilleurs spécialistes français des «polluants éternels», Pierre Labadie, juge que l’état des lieux établi par la société constitue «une bonne nouvelle». Mais le chimiste au CNRS nuance car «ce n’est qu’une vision partielle de la pollution de l’eau».
A Narbonne, en août 2022. Veolia, qui dessert un tiers de la population française, estime que 99 % de ses points de prélèvements d’eau sont «en conformité au regard des normes». (Valentine Chapuis/AFP)
publié le 5 septembre 2024 à 12h00

L’eau du robinet est-elle débarrassée des Pfas, ces composés chimiques, souvent appelés «polluants éternels», qui se dégradent extrêmement lentement dans l’environnement et qui pour certains – notamment ceux qui ont été étudiés – ont des effets délétères sur la santé ? Selon le distributeur d’eau Veolia, qui dessert un tiers de la population française, la quasi-totalité (99 %) de ses points de prélèvements d’eau sont «en conformité au regard des normes». Cette analyse, dévoilée mercredi 4 septembre mais dont les détails n’ont pas été rendus publics, est-elle vraiment «encourageante», comme l’assure l’entreprise dans un communiqué ? Pierre Labadie, chimiste de l’environnement au CNRS et un des meilleurs connaisseurs du sujet en France, confirme que c’est une «bonne nouvelle». A prendre, cependant, avec des pincettes.

Les bons résultats mis en avant de Veolia sont-ils vraiment encourageants ?

Oui, c’est plutôt une bonne nouvelle. On peut se réjouir qu’il n’y ait que 1 % des sites au-dessus des normes actuelles. Il vaut mieux ça que l’inve