L’eau du robinet est-elle débarrassée des Pfas, ces composés chimiques, souvent appelés «polluants éternels», qui se dégradent extrêmement lentement dans l’environnement et qui pour certains – notamment ceux qui ont été étudiés – ont des effets délétères sur la santé ? Selon le distributeur d’eau Veolia, qui dessert un tiers de la population française, la quasi-totalité (99 %) de ses points de prélèvements d’eau sont «en conformité au regard des normes». Cette analyse, dévoilée mercredi 4 septembre mais dont les détails n’ont pas été rendus publics, est-elle vraiment «encourageante», comme l’assure l’entreprise dans un communiqué ? Pierre Labadie, chimiste de l’environnement au CNRS et un des meilleurs connaisseurs du sujet en France, confirme que c’est une «bonne nouvelle». A prendre, cependant, avec des pincettes.
Les bons résultats mis en avant de Veolia sont-ils vraiment encourageants ?
Oui, c’est plutôt une bonne nouvelle. On peut se réjouir qu’il n’y ait que 1 % des sites au-dessus des normes actuelles. Il vaut mieux ça que l’inve