Après les bactéries fécales, c’est au tour des Pfas de faire leur apparition dans les échantillons d’analyses de la Seine. Le Réseau européen d’action contre les pesticides (PAN Europe), groupement d’ONG dont fait partie Générations futures pour la France, a dévoilé ce lundi les résultats d’une campagne d’analyses menée dans des cours d’eau et des nappes phréatiques de dix pays de l’Union européenne (UE), révélant une contamination «massive» à l’acide trifluoroacétique, le TFA, un métabolite issu de la famille des Pfas, ces substances chimiques per- et polyfluoroalkylées aussi appelée «polluants éternels». «C’est sans doute la contamination la plus importante et la plus répandue des eaux de surface et souterraines européennes par un produit chimique fabriqué par l’homme», prévient Helmut Burtscher, biochimiste de l’ONG autrichienne Global 2000, en préambule d’un point presse organisé ce lundi.
Entretien
Les échantillons d’eau prélevés dans vingt-trois cours d’eau et six nappes