La solution pourrait-elle venir des fonds marins ? A travers le monde, les déchets plastiques ont envahi plages et océans, forêts et prairies, cours d’eau et montagnes… Les animaux meurent d’indigestion à force d’avaler des morceaux de nos objets du quotidien fabriqués avec ce matériau dérivé du pétrole, tandis que des particules microscopiques sont retrouvées dans les organes humains.
Alors que les tentatives d’établir un traité mondial pour endiguer ce fléau ont à nouveau échoué ce vendredi 15 août, certains ingénieurs, chimistes et entrepreneurs cherchent une alternative crédible. Leurs recherches se sont notamment tournées vers les algues, végétal aquatique dont la texture est étonnamment similaire au plastique. Résistantes et élastiques, les herbes marines, qu’elles soient rouges, vertes ou brunes, ont les mêmes propriétés «plastifiantes et gélifiantes», atteste Philippe Potin, directeur de recherche en biologie marine au CNRS et spécialiste des algues.
Grandes piscines
Forts de ce constat, l’ingénieur Philippe Michon et le chimiste Philippe Lavoisier ont lancé leur start-up Eranova en 2016. Leur objectif : d