Le monde n’est pas prêt de se désintoxiquer du plastique. Après deux ans de pourparlers, ce qui était censé être une ultime semaine de négociation à Busan, en Corée du sud, n’aura en effet pas permis de parvenir à un consensus pour finir la rédaction du premier traité international sur le plastique. «Plusieurs questions critiques nous empêchent toujours de parvenir à un accord général. Ces questions non résolues demeurent épineuses», a déclaré ce dimanche 1er décembre le diplomate équatorien qui préside le processus, Luis Vayas Valdivieso, en demandant «plus de temps» afin de s’entendre pour combattre ce qu’il qualifie de «menace existentielle» pour l’humanité. «Nous devons construire sur les progrès qui ont été accomplis durant la semaine, a-t-il ajouté. Il y a un accord général pour reprendre la session à une date ultérieure.»
Pas sûr que cela suffise à parvenir un jour à un traité assez musclé pour combattre le fléau de la pollution plastique, dont les conséquences sont néfastes pour la santé, l’environnement, le climat et les droits humains. Car deux blocs de pays s’affrontent plus que jamais autour d’un enjeu clé, au cœur du problème : la réduction (ou pas) de la production de plastique vierge.
La frustration s’est ainsi accrue tout au long de la s