A Saint-Lambert-des-Bois, dans les Yvelines, on ne flashe pas seulement les excès de vitesse. Depuis ce mardi les radars d’un nouveau genre captent les pics de bruit du trafic routier. La petite commune, située au cœur de la vallée de Chevreuse, est un des terrains de jeu favori des amateurs de virages. Le long de la route départementale 46, le défilé des deux-roues, pas toujours aux normes, indispose depuis des années les nombreux riverains. Pour repérer les conducteurs auteurs de nuisances sonores, Saint-Lambert va donc expérimenter le premier radar antibruit.
«Une première mondiale», s’est réjoui auprès du Parisien le député Modem du coin Jean-Noël Barrot. Pour l’occasion, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili va faire le déplacement. Cette expérimentation fait partie d’un projet à plus large échelle piloté par le ministère, avec le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) et l’université Gustave-Eiffel (en Seine-et-Marne).
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Huit villes volontaires
L’enjeu est de taille, puisque le bruit nuit à la santé. Au-delà de casser les oreilles sur le moment, il est source de stress, de perturbations du sommeil, de troubles cardiovasculaires et de baisse des capacités d’apprentissage. «Une moto débridée qui circule la nuit à Paris peu