Les mesures contre la voiture peuvent irriter, mais elles font bien mieux respirer Paris. Une nouvelle étude d’Airparif s’est penchée sur les raisons de l’amélioration remarquable de la qualité de l’air en Ile-de-France observée ces dernières années. Et ce, plus spécifiquement sur la période 2012-2022, au cours de laquelle de nombreuses politiques publiques ont été mises en place pour réduire le trafic routier et les véhicules polluants. Ces mesures semblent avoir porté leurs fruits : elles expliquent plus de la moitié de la baisse des émissions polluantes dans la capitale.
Pour quantifier l’efficacité de ces actions, l’organisme de surveillance de la qualité de l’air dans la région, en partenariat avec la ville de Paris, s’est concentré sur trois mesures : la modernisation du parc roulant avec des véhicules neufs moins polluants, la diminution du trafic routier et la réduction des sources de pollution autres que le trafic – comme le chauffage et l’industrie. Ainsi que sur les trois principaux polluants auxquels sont exposés les Parisiens : le dioxyde d’azote (NO2),