Alors que la droite et le Rassemblement national ont jeté une bombe anti-écolo en supprimant les zones à faibles émissions (ZFE) la semaine dernière à l’Assemblée nationale, via le projet de loi de simplification, le gouvernement va tenter de sauver ces outils de lutte contre la pollution de l’air. Une opération complexe, car des voix du bloc central ont soutenu ce raid surprise lors du débat en commission, quand certains députés de gauche s’abstenaient.
La contre-offensive devrait se déployer en deux temps, lors de l’examen du texte en séance publique à partir de mardi 8 avril. L’exécutif entend tout d’abord soutenir «des amendements parlementaires de rétablissement pur et simple» des ZFE, précise à Libération le cabinet de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. «L’issue du vote est incertaine car il y a, à l’Assemblée, 200 députés farouchement opposés à la transition écologique et que le gouvernement reste dépourvu de majorité», soupèse un conseiller de l’exécutif.
Une version rétrécie des ZFE
En cas d’échec de ce plan A, l’exécutif se résou