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Suppression des ZFE : le gouvernement va proposer de recentrer l’obligation autour de Paris et Lyon

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Sonné par le vote sur la fin des zones à faibles émissions la semaine dernière en commission à l’Assemblée, l’exécutif prévoit de soumettre par amendement une version allégée. Objectif, sauver au moins les restrictions dans les deux agglomérations concernées.
Nées en 2019 et étendues en 2021, les ZFE visent à limiter les émissions de particules fines et celles de dioxyde d’azote, en excluant certains véhicules en fonction des vignettes Crit’Air. (Tesson/ANDBZ.Abaca)
publié le 4 avril 2025 à 17h33

Alors que la droite et le Rassemblement national ont jeté une bombe anti-écolo en supprimant les zones à faibles émissions (ZFE) la semaine dernière à l’Assemblée nationale, via le projet de loi de simplification, le gouvernement va tenter de sauver ces outils de lutte contre la pollution de l’air. Une opération complexe, car des voix du bloc central ont soutenu ce raid surprise lors du débat en commission, quand certains députés de gauche s’abstenaient.

La contre-offensive devrait se déployer en deux temps, lors de l’examen du texte en séance publique à partir de mardi 8 avril. L’exécutif entend tout d’abord soutenir «des amendements parlementaires de rétablissement pur et simple» des ZFE, précise à Libération le cabinet de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. «L’issue du vote est incertaine car il y a, à l’Assemblée, 200 députés farouchement opposés à la transition écologique et que le gouvernement reste dépourvu de majorité», soupèse un conseiller de l’exécutif.

Une version rétrécie des ZFE

En cas d’échec de ce plan A, l’exécutif se résou