Cette séquence de prolongations suffira-t-elle à arracher le premier traité international contre la pollution plastique ? Huit mois après avoir laissé les négociations onusiennes dans l’impasse, 175 pays se retrouvent à partir de ce mardi 5 août et jusqu’au 14 août, à Genève, pour une session bonus sur le fil du rasoir. En décembre 2024, lors de ce qui devait être alors la cinquième et ultime session de pourparlers, les parties réunies à Busan, en Corée du Sud, s’étaient quittées sans parvenir à un accord, manquant ainsi à leur engagement pris en 2022 d’aboutir à un texte en deux ans.
Genève n’était pas au programme au départ. Genève fait désormais office de round additionnel de la dernière chance. Durant ces neuf prochains jours, chacune des délégations tentera à coups de manœuvres diplomatiques de sauver, ou d’enliser pour de bon, l’objectif initial de ces discussions, à savoir l’adoption d’un texte «juridiquement contraignant» capable d’enrayer le