Cette séquence de prolongations suffira-t-elle à arracher le premier traité international contre la pollution plastique ? Huit mois après avoir laissé les négociations onusiennes dans l’impasse, 184 pays se retrouvent à partir de ce mardi 5 août et jusqu’au 14 août, à Genève, pour une session bonus sur le fil du rasoir. En décembre 2024, lors de ce qui devait être alors la cinquième et ultime session de pourparlers, les parties réunies à Busan, en Corée du Sud, s’étaient quittées sans parvenir à un accord, manquant ainsi à leur engagement pris en 2022 d’aboutir à un texte en deux ans.
Genève n’était pas au programme. Genève fait désormais office de round additionnel de la dernière chance. Durant ces neuf prochains jours, chacune des délégations tentera à coups de manœuvres diplomatiques de sauver, ou d’enliser pour de bon, l’objectif initial de ces discussions, à savoir l’adoption d’un texte «juridiquement contraignant» capable d’enrayer le