Une semaine de négociations s’est achevée à Nairobi, au Kenya, dimanche 19 novembre, pour tenter de désintoxiquer l’humanité du plastique. A un an de l’accord final, cette troisième session de discussions inquiète par le manque d’ambition des pays. Pourtant, l’enjeu est immense : la production de plastique devrait doubler, voire tripler dans les prochaines décennies, mettant en péril la santé humaine et celle des écosystèmes. «Il y a des règles internationales sur le climat et sur la biodiversité mais pas sur la pollution chimique, très largement due au plastique, alors que les trois crises se cumulent», explique Charlotte Soulary, responsable plaidoyer pour l’ONG Zero Waste France.
Désormais, il ne s’agit plus d’améliorer la gestion des déchets, mais bien de couper le robinet à la source. Ce que refusent les pays producteurs de pétrole, pour qui le plastique est devenu une solution alternative pour écouler leur or noir à l’heure de la transition énergétique (99 % des plastiques sont fabriqués à partir d’hydrocarbures). Alors