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Pollution de l'air

Zones à faibles émissions : la vignette Crit’Air en menace critique à l’Assemblée

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Le gouvernement va tenter, dès ce mardi, de sauver a minima le dispositif qui restreint la circulation dans certaines agglomérations pour lutter contre la pollution de l’air, et que les députés d’extrême droite et de droite ont supprimé en commission.
Le dispositif, créé en 2019, restreint la circulation des véhicules Crit’Air 5, 4, voire 3, soit les voitures diesel immatriculées avant 2011 et essence avant 2006. (Bruno Amsellem/Libération)
publié le 7 avril 2025 à 21h47

Ecrasées par la marche arrière écologique, les ZFE ? Le ministère de la Transition écologique et les députés défenseurs des zones à faible émission vont tenter, cette semaine, de sauver ce qui peut l’être de cet outil de lutte contre la pollution de l’air, responsable de 47 000 morts chaque année en France selon Santé publique France. Avec un optimisme relatif tant les ZFE font l’objet d’une virulente campagne organisée notamment par les associations d’automobilistes et relayées en particulier par LR et l’extrême droite.

Le 26 mars, lors de l’examen en commission à l’Assemblée nationale du projet de loi de simplification économique, des amendements LR et RN ont supprimé ce dispositif, créé en 2019 et étendu en 2021, qui restreint, dans certaines métropoles, la circulation des véhicules Crit’Air 5, 4, voire 3, soit les voitures diesel immatriculées avant 2011 et essence avant 2006. «L’objectif est louable mais la mise en œuvre soulève de nombreuses difficultés, a critiqué le député LR Ian Boucard. Les ZFE exacerbent les inégalités sociale