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Crise agricole

Port de l’arme discret, caméras piéton, formations réciproques… Le gouvernement annonce des mesures pour réconcilier les agriculteurs avec la police de la nature

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Les agriculteurs en colèredossier
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Ce jeudi 17 avril, lors d’un déplacement commun dans les Yvelines, les ministres de la Transition écologique et de l’Agriculture ont dévoilé dix mesures pour tenter de réconcilier les principaux syndicats agricoles avec la police de l’environnement.
Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, et Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, à Matignon le 23 septembre 2024. (Benoit Tessier/Reuters)
publié le 17 avril 2025 à 13h40

«Apaiser les relations.» C’était le mot d’ordre du déplacement conjoint, ce jeudi 17 avril dans les Yvelines, d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, et d’Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire. Elles se sont rendues sur le site de Saint-Benoist (Yvelines) de l’Office français de la biodiversité (OFB) pour mieux expliquer les nombreuses missions de cet établissement public. Car depuis le début de la crise agricole fin 2023, les agents de l’OFB sont devenus les cibles privilégiées des syndicats Coordination rurale, FNSEA et Jeunes Agriculteurs – la Confédération paysanne, elle, les soutient. Les 1 700 policiers de l’environnement sont dans le collimateur car ils sont chargés de contrôler les agriculteurs (usage des pesticides, arrachage de haies, respect des arrêtés sécheresse…), en plus des chasseurs, des randonneurs, des entreprises et de la lutte contre le trafic d’espèces protégées.

Le déplacement des ministres visait à mettre en avant les actions de l’OFB bénéfiques aux agriculteurs : expertise sanitaire sur la faune sauvage p