Chantier n°1 : réviser notre stratégie énergétique
La crise énergétique, renforcée par la perspective d’un conflit durable en Ukraine, a rebattu les cartes. En février, Emmanuel Macron a annoncé la relance massive de la filière nucléaire afin de garantir «la sécurité d’approvisionnement» et atteindre les objectifs de neutralité carbone d’ici à 2050. Sachant que la mise en service de ces EPR 2 n’interviendra pas avant quinze ans, le chef de l’Etat s’est engagé à un «développement massif des énergies renouvelables pour répondre à nos besoins immédiats» et entend «simplifier le champ réglementaire» afin d’accélérer les projets solaires et éoliens.
L’idée ? Multiplier par dix la puissance installée pour le solaire et par deux celle de l’éolien terrestre d’ici 2050, tout en déployant une cinquantaine de parcs éoliens en mer. Reste à le mettre en œuvre. La France est à ce jour le seul pays de l’Union européenne