Depuis lundi, ils ont installé leur barnum à quelques mètres seulement de l’Assemblée nationale pour sensibiliser les 577 députés fraîchement élus aux enjeux climatiques et de biodiversité. Soixante-douze heures plus tard, le bilan est en demi-teinte. Ces trente-cinq spécialistes, venus notamment du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), ont pris leurs quartiers au lendemain du second tour des élections législatives.
Ce mercredi, ils n’avaient reçu la visite que de 154 parlementaires, moins d’un tiers donc des effectifs du Palais-Bourbon. Si les élus de la Nupes et d’Ensemble, la majorité présidentielle, forment le gros des effectifs, les députés LR et Rassemblement National étaient (presque) aux abonnés absents avec un député formé pour chacune des formations - Maxime Minot (LR) et Hervé de Lépinau (RN). Les enjeux sont pourtant lourds, puisque de nombreux textes structurants pour l’environnement seront bientôt votés par l’Assemblée nationale : le projet de loi de finances, à l’automne 2022, et la loi de Programmation pour l’énergie et le climat, en 2023.
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