Et pourquoi pas une négociatrice chevronnée pour apaiser les dissensions de la gauche et embarquer une Assemblée nationale tripolarisée ? C’est le pari des socialistes, des écologistes et des communistes, qui se sont entendus pour suggérer le nom de Laurence Tubiana comme Première ministre sous la bannière du Nouveau Front populaire (NFP). Une proposition balayée par les insoumis, le principal parti de l’alliance de gauche née après la dissolution. Mardi 16 juillet sur France 2, le coordinateur de LFI, Manuel Bompard, avait ainsi estimé que cette candidature ferait «rentrer par la fenêtre les macronistes». De leur côté, les scientifiques et les associations environnementales voient dans sa candidature l’espoir que s’accélère enfin la lutte contre le changement climatique.
Jeudi 18 juillet, dans un entretien à l’AFP, Laurence Tubiana a pris la parole pour la première fois depuis que son nom a été proposé : «Je n’avais pas ça en tête, même pas une minute, il y a quelques jours, a-t-elle expliqué à l’AFP. Mais quand il y a une crise politique, il faut