Menu
Libération
Déluge

Records de pluies, inondations, sécheresse : en 2024, l’hydrologie mondiale à hue et a dia

Article réservé aux abonnés
Dans un rapport publié début janvier, l’Observatoire mondial de l’eau constate que les extrêmes hydriques ont été particulièrement marqués l’an dernier, avec notamment des précipitations intenses 52 % plus fréquentes sur la planète en 2024 qu’il y a vingt ans.
A Annonay, en Ardèche, le 17 octobre 2024. (Jeff Pachoud/AFP)
publié le 7 janvier 2025 à 19h17

La France n’a pas été le seul pays à connaître des précipitations extrêmes en 2024, année durant laquelle l’Ardèche a été frappée par l’épisode cévenol le plus intense de son histoire. Dans le monde, 23 pays ont connu des journées marquées par des quantités de pluie jamais vues auparavant, comptabilise le rapport annuel de l’Observatoire mondial de l’eau (Global Water Monitor), publié le 2 janvier. «En Afrique de l’Ouest, le Niger et le Mali ont enregistré des valeurs dépassant de loin les records depuis 1979», précise la publication, rédigée par une équipe internationale de chercheurs.

Dans certaines localités du Mali, par exemple, il est tombé l’équivalent de trois années de précipitations en une seule fois. Cette mousson exceptionnelle a plus largement causé des inondations monstres dans la bande sahélo-saharienne en septembre et octobre, qui ont concerné environ 6,9 millions de personnes dans 16 pays de la région. Le rapport précise que «le réchauffement climatique a intensifié les averses saisonnières dan