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Rénovation énergétique : dans la Loire et le Rhône, «on veut montrer que ça ne concerne pas que les métropoles»

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Les grandes villes françaises sont souvent en première ligne sur les travaux énergétiques. Mais certains villages ruraux, comme Chevrières et Saint-Symphorien-sur-Coise, font également le choix d’y investir de grandes sommes malgré leurs budgets plus limités.
La commune de Saint-Symphorien-sur-Coise a financé la moitié du projet à 6 millions d’euros, tandis que le reste provient de différentes subventions, notamment de la région, du département, de l’Etat et des fonds européens. (Christian Guy/Hemis. AFP)
publié le 3 juin 2025 à 16h49

Nichée dans le massif de basse montagne des monts du Lyonnais, la petite ville de Saint-Symphorien-sur-Coise (Rhône), 3 800 habitants, a vu s’achever en janvier des travaux qui pourraient paraître anodins : un pôle sportif totalement réhabilité aux dernières normes de performance énergétique, avec la rénovation du stade de football et de plusieurs bâtiments adjacents. Mais cette transformation des équipements publics illustre en réalité un mouvement de fond, dans lequel s’inscrivent des centaines de communes rurales à travers la France qui souhaitent participer, à leur échelle, à la nécessaire transition écologique.

Le projet de Saint-Symphorien-sur-Coise était ambitieux. Isolation de la toiture et des murs du gymnase, de la salle des fêtes, installation de 97 panneaux photovoltaïques sur le toit, terrain synthétique pour ne plus arroser… Mais surtout : un nouveau réseau de chaleur qui sera mis en service à l’automne 2025. Ses deux chaudières seront alimentées à partir de plaquettes de bois déchiqueté issus du sous-produit de l’industrie du meuble locale, en remplacement de l’ancien système de chauffage au gaz. Ces rénovation