Nichée dans le massif de basse montagne des monts du Lyonnais, la petite ville de Saint-Symphorien-sur-Coise (Rhône), 3 800 habitants, a vu s’achever en janvier des travaux qui pourraient paraître anodins : un pôle sportif totalement réhabilité aux dernières normes de performance énergétique, avec la rénovation du stade de football et de plusieurs bâtiments adjacents. Mais cette transformation des équipements publics illustre en réalité un mouvement de fond, dans lequel s’inscrivent des centaines de communes rurales à travers la France qui souhaitent participer, à leur échelle, à la nécessaire transition écologique.
Le projet de Saint-Symphorien-sur-Coise était ambitieux. Isolation de la toiture et des murs du gymnase, de la salle des fêtes, installation de 97 panneaux photovoltaïques sur le toit, terrain synthétique pour ne plus arroser… Mais surtout : un nouveau réseau de chaleur qui sera mis en service à l’automne 2025. Ses deux chaudières seront alimentées à partir de plaquettes de bois déchiqueté issus du sous-produit de l’industrie du meuble locale, en remplacement de l’ancien système de chauffage au gaz. Ces rénovation