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Climat

S’adapter à une France à +4 degrés : Christophe Béchu annonce la douleur

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Alors que le pays n’est pas prêt à faire face au réchauffement, le ministre de la Transition écologique a lancé mardi à Paris une «grande conversation» sur le sujet. Le «vrai» plan d’adaptation au changement climatique est, lui, attendu pour cet été.
Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, au Museum national d'histoire naturelle, à Paris le 23 janvier 2023. (Xose Bouzas /Hans Lucas. AFP)
publié le 23 janvier 2024 à 17h48

2024 sera-t-elle «l’année de l’adaptation» au changement climatique en France ? Celle de la mise en place d’un «plan national» bien plus réaliste et robuste que les deux premières versions de la mouture, promues en 2011, puis en 2018 ? Ce mardi 23 janvier à Paris, dans un amphithéâtre du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) plein à ras bord de scientifiques, d’acteurs économiques et d’élus locaux, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a officiellement annoncé l’arrivée pour le «début de l’été» du «troisième plan national d’adaptation au changement climatique» (PNACC-3). Une cinquantaine de mesures devrait le composer. Le but, du moins dans les intentions formulées : déclencher toute une série de transformations en profondeur pour parer les divers effets du changement climatique, qui commencent à bouleverser et chambouleront les territoires, les écosystèmes, l’économie et le bon fonctionnement de la société.

La «boussole» du ministre : préparer la France à s’adapter à un réchauffement de 4 °C à l’horizon 2100 en métropole (aujourd’hui, la température a déjà atteint les +1,7 °C). Ce qui correspond, à l’échelle mondiale, à une hausse du thermomètre de 3 °C à la fin du siècle – une trajectoire vers l