La tournée des sites endommagés est un classique des lendemains d’intempérie. Ainsi, ce lundi matin, le maire de Nice, Christian Estrosi, fait un arrêt au cimetière Caucade, dans l’ouest de la ville. «De mémoire de gardien de cimetière, et de ma propre mémoire car ma famille repose là-bas, nous n’avions jamais vu un cyprès tomber», s’émeut-il. Au total, 20 arbres ont chuté, 200 autres sont auscultés car ils ont été touchés, et deux chemins se sont éboulés. L’épisode méditerranéen a frappé le littoral azuréen ce week-end, mêlant vents violents et pluies diluviennes. L’autre «phénomène nouveau» pour Christian Estrosi, «c’est la périodicité» : «Je n’ai pas mémoire d’avoir connu ce type d’incident en début de mois de mars, dit-il. A cette époque de l’année, jamais.» Il demande la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Des trombes d’eau se sont abattues dimanche sur la Côte-d’Azur. Météo France a relevé entre 70 et 110 millimètres en 24 heures dans le Var et les Alpes-Maritimes. Le record est établi dans le village de Moulinet avec 166 millimètres. Exactement une semaine avant, Nice connaissait un record de pluie pour un mois de février avec 119 millimètres d’eau. Provoquant déjà éboulements, glissements de terrain et coulées de boue. «Clairement, ce sont des épisodes qu’on rencontr