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Pollution

Tourisme spatial : Katy Perry a largué autant de CO2 en 11 minutes que ce qu’elle aurait dû émettre en huit ans

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En s’envolant à bord de la fusée de Blue Origin, la chanteuse a contribué à générer à elle seule au moins 15 tonnes de CO2. Une folie à l’heure où l’humanité doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre pour rester dans un monde vivable.
Katy Perry embrasse le sol à son retour sur Terre lundi 14 avril, après un bref vol suborbital organisé par Blue Origin, la firme spatiale de Jeff Bezos. (Blue Origin/AFP)
publié le 14 avril 2025 à 21h50

«Un modèle de courage, de mérite et de bravoure». C’est ce que croit représenter Katy Perry à l’issue de son voyage dans l’espace de lundi 14 avril. Elle est également devenue la nouvelle incarnation de la millionnaire qui va toujours plus loin pour bousiller la planète et l’avenir des futures générations. Elle a pris part au nouveau délire des ultra-riches : le tourisme spatial, un loisir particulièrement polluant. Et ce alors que les 10 % de ménages les plus riches sont déjà responsables de près de la moitié des émissions totales de gaz à effet de serre responsables du changement climatique.

La chanteuse a donc embarqué à bord d’une fusée New Shepard de Blue Origin, l’entreprise spatiale du fondateur d’Amazon, Jeff Bezos. Avec cinq autres femmes privilégiées, elle a décollé du Texas, a atteint 100 kilomètres d’altitude, avant de regagner la Terre, le tout en onze petites minutes. Un voyage dont l’empreinte environnementale est colossale compte tenu de sa courte durée.

Comme le rapportait Checknews, la société Blue Origin se targue d’être plus écolo que ses concurrents car elle utilise de l’hydrogène