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Interview

Yannick Jadot et la fin des voitures thermiques: «Il faut que cette transition soit juste»

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Responsable mobilité à la Fondation pour la nature et l’homme, Marie Chéron revient sur la proposition du candidat écologiste d’interdire la vente de véhicules neufs avec un carburant fossile d’ici 2030.
Yannick Jadot assiste à la présentation d une camionnette transformée en véhicule électrique dans le garage municipal de Montreuil (Seine-Saint-Denis), le 17 novembre. (Vincent Loison/Sipa)
publié le 28 janvier 2022 à 18h32
(mis à jour le 28 janvier 2022 à 18h32)

C’est une proposition qui devrait un peu plus tourmenter les constructeurs automobiles déjà engagés à marche forcée dans le défi de la mobilité électrique. Le candidat écologiste à l’élection présidentielle, Yannick Jadot, qui doit présenter son programme samedi à Lyon, veut interdire la vente de véhicules neufs avec un carburant fossile (essence, diesel ou hybride) dès 2030, d’après les informations du journal le Monde. Un des leviers qui permettrait selon lui d’atteindre l’objectif de neutralité carbone que la France s’est fixé à l’horizon 2050 et de réduction d’au moins 55 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2030 à l’échelle de l’Europe. Une telle mesure est-elle vraiment réaliste ? Réponses avec Marie Chéron, responsable mobilité à la Fondation pour la nature et l’homme (FNH).

Que pensez-vous de la proposition du candidat Jadot ?

Le cap à tenir, c’est celui des objectifs climat. Si on continue à mettre sur le marché des voitures à essence jusqu’en 2040, il ne sera pas possible d’atteindre l’objectif de décarbonation totale des transports que s’est fixé la France pou