C'est parti. Et, une fois encore, les boys de l'Amérique se mettent
en marche. Bill Clinton a accompli hier la dernière formalité indispensable pour l'envoi de soldats américains en Bosnie: sa signature autorisant le secrétaire à la défense William Perry à mettre en branle la machine de guerre du Pentagone. Les 700 premiers soldats concernés devraient arriver sur le sol bosniaque dès mardi, et seront les éléments initiaux de la première force de «précurseurs» qu'enverra l'Otan, qui se montera à 2 500 hommes.
Il faudra ensuite plusieurs semaines, mais pas avant que l'accord de paix ait été signé le 14 décembre à Paris, pour que l'ensemble des 20 000 GI's du corps expéditionnaire de l'US Army soit à pied d'oeuvre au sein de la IFOR (Implementation Force).
La moitié des personnels physiquement présents sur le sol de la Bosnie-Herzégovine sera néanmoins constituée par des hommes de l'US Army, et fournie par la 1re division blindée, celle-là même que le président américain Bill Clinton a visitée samedi lors de son déplacement en Allemagne. Mais, par ailleurs, 1 700 soldats appartenant aux unités aériennes de l'US Air Force, de l'US Navy et de l'US Marine Corps sont présents en Italie, tandis que 7 000 marins sont embarqués sur des navires américains en Adriatique. Le Pentagone disposera en outre de 4 500 hommes en Croatie pour assurer le soutien logistique, et de 3 000 autres en Hongrie, qui a accepté de mettre certaines facilités aéroportuaires à la disposition de l'Otan. Le choix